En commençant ce livre, j’ai vite compris que j’avais beaucoup à apprendre sur la communication. Je me sentais vite dépassé par mes émotions lors d’échange et ne comprenais pas pourquoi. J’ai très vite eu envie d’aller plus loin que la lecture et de suivre une formation sur la communication non-violente, qui a été pour moi une révélation tellement importante que cela a changé ma façon de me penser et de vivre. Ce fut la formation, pour le moment, la plus confrontante que j’ai suivi.
Le pouvoir des mots mais surtout notre propre pouvoir à entendre ce que l’on veut bien entendre et en prendre conscience est le premier pas. Nous sommes responsables des émotions que nous ressentons lorsque quelqu’un dit ou fait quelque chose. Certes, cette autre peut appuyer là où ça fait mal volontairement mais c’est nous qui nous laissons toucher, qui laissons le pouvoir à l’autre. L’échange, par les mots, par les gestes est une affaire de responsabilité, chacun la sienne. Nous pouvons accuser que quelqu’un fait mal ou dit mal ce qu’il veut partager, c’est sa responsabilité, mais c’est la nôtre de mettre cela à sa juste place, à priori, il n’a pas cherché à nous tuer.
Cela va jusqu’aux actes que l’on juge malveillant mais qui sont souvent des appels à l’aide. Dans notre culture, nous punissons face à des actes qui ne respectent pas nos comparses. Dans d’autres cultures, la démarche est toute différente, elle est faite d’écoute et de lien, tellement plus responsable et juste.